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À l'occasion des journées du Matrimoine Si/si, les femmes existent proposera un nouveau podcast en 2 épisodes consacré à la vie et l'œuvre de Charlotte Delbo, sous la forme d'un entretien avec sa biographe Violaine Gelly.
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Merci à SI/Si les femmes existent pour
son travail de mémoire poétique
Lavinia Fontana
1552-1614
Peintresse maniériste italienne, Lavinia Fontana est la fille du peintre Prospero Fontana auprès duquel elle se forme. Son talent est rapidement reconnu, au point qu’en 1557, quand elle épouse (tout en conservant son nom de naissance comme nom d’artiste) le peintre Gian Paolo Zappi, ce dernier abandonne ses pinceaux pour devenir son agent, il se chargera également de l’éducation de leurs 3 enfants. Célèbre portraitiste, Lavinia Fontana va également s’illustrer dans la réalisation de scènes profanes, religieuses et mythologiques, dont sont habituellement exclues les femmes. Elle est une des premières femmes à exécuter de grandes commandes publiques. Elle était connue pour sa sensibilité et sa finesse psychologique, quand elle représente Antonietta Gonsalvus âgée de 10 ans et atteinte d’hypertrichose (pilosité excessive), elle le fait avec une extrême délicatesse, invitant les spectateurs et spectatrices à transcender tout voyeurisme pour plonger dans la beauté de l’altérité.
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Portrait d'Antonietta Gonzalvus (1595)
©Musée des Beaux-Arts de Blois
Rosalba Carriera
1675-1757
Peintresse italienne affiliée au mouvement rococo, Rosalba Carriera est la portraitiste qui donna ses lettres de noblesses au pastel. Extrêmement talentueuse et internationalement reconnue, elle peignant au pastel directement sur le papier sans dessin préalable. Comme on le voit dans ce portrait d’une dame vénitienne de la maison Barbarigo, son travail sur la lumière, la matière et le mouvement sont extraordinaires, il semble que le sujet vienne juste d’effectuer un mouvement de tête pour nous regarder et que le nœud de son vêtement porte encore la trace de son mouvement. Elle révolutionne ainsi l’art du portrait le sortant de la solennité pour le faire basculer dans l’intime. Elle a influencé de nombreux et nombreuses artistes de son époque, Maurice Quentin de La Tour doit à son influence d’être devenu le « Prince des pastellistes ».
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Une dame vénitienne
de la Maison Barbarigo (1735)
©Gemäldegaile, Dresde
Laura Wheeler Waring
1887-1948
Peintresse, enseignante et militante africaine-américaine, Laura Wheeler Waring est membre du mouvement Harlem Renaissance qui entre les deux guerres remet à l’honneur la culture noire et en imprègne la création contemporaine. Le jazz est un de ses fruits les plus connus, mais le mouvement Harlem Renaissance, né à New York dans le quartier d’Harlem, influence tous les arts, de la littérature à la peinture en passant par la sculpture. Diplômée de l'Académie des Beaux-Arts de Pennsylvanie, Laura Wheeler Waring est particulièrement connue pour ses portraits de membres éminents et éminentes de l'élite africaine-américaine. Dans cette Étude d’une étudiante, comme dans nombre de ses œuvres, le sujet est plongé dans une réflexion, des questionnements qu’il nous adresse sans pourtant nous regarder, le regard est dirigé vers un hors champ, qui peut-être raconte une frontière qu'il faudrait abolir ?
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Etude d'une étudiante (ca. 1940)
©Pennsylvania Academy of Fine Arts
Josette Bournet
1905-1962
Peintresse figurative du la première moitié du XXe siècle, Josette Bournet explore toute sa vie avec beaucoup de liberté où le figuratif, genre détrôner par le cubisme et l’abstraction peut encore mener. Née à Vichy, vivant à Nice où ses parents gèrent deux hôtels, Josette Bournet découvre le dessin, puis le peinture à l’huile par l’intermédiaire de sa sœur Jane inscrite à l’École des Arts décoratifs qu’elle rejoint à son tour. Encouragée par ses professeurs, elle poursuit sa formation à Paris, en même temps qu’elle s’affranchit du mariage malheureux dans lequel elle s’était engagée à 16 ans. Audacieuse et déterminée, elle s’engage corps et âme dans son art, mais aussi, dès les années 30, dans la lutte contre le fascisme. Affranchie des dogmes, elle tord et déforme les lignes tout en captant, presque toujours dans la palette de gris qu’elle affectionne, l’âme de tous ceux et celles qu’elle représente. Une captation qui respecte toujours le mystère de l’autre et même le magnifie. Dans son autoportrait de 1935, elle exprime une présence ambivalente, tressée d’absence qui semble interdire à quiconque de vouloir la définir ou l’enfermer. Et si la puissance des femmes, mais tout être, résidait dans leur capacité échapper à toute injonction ?
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Autoportrait (1935)
©Musée Josette Bournet
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